Dans plusieurs régions moyennes du sud de l’Éthiopie, la culture du pois d’Angole (Cajanus cajan) n’est pas répandue. Pourtant, cette légumineuse, qui peut être cultivée sur une base annuelle ou pluriannuelle, constitue une source intéressante sur le plan nutritionnel tout en contribuant à l’amélioration de la fertilité des sols. Cette note présente 3 pratiques culturales qui ont été développées avec des familles paysannes : l’introduction du pois d’Angole sur des structures anti-érosives, son association avec certaines cultures dont le maïs et le sorgho, et son utilisation pour aider à restaurer la fertilité des sols dégradés et pauvres. Il inclut des recommandations techniques ainsi que des données sur la production et les revenus qui ont été mesurées avec des familles d’agriculteurs et d’agricultrices sur le terrain. Ces données peuvent servir de base de référence, sachant que les chiffres peuvent évidemment varier en fonction du climat, du type de sol, de l’altitude, des variétés…
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