Selon les statistiques des Nations Unies, les femmes accompliraient 66% du travail mondial, produiraient 50% de la nourriture, mais ne gagneraient que 10% des revenus et ne possèderaient que 1% de la propriété. Elles compteraient pour 49,6% de la population mondiale mais pour seulement 40,8% des actifs employés dans le secteur formel.
Afin de comprendre les raisons qui sous-tendent cette sombre réalité, l’étude Women, Business and the Law s’est donné pour objectif d’examiner les différenciations juridiques fondées sur le genre dans 141 pays au monde. Les analyses montrent que, progressivement, les opportunités économiques des femmes s’améliorent. La question est d’importance, dans la mesure où la compétitivité et la productivité d’une économie découlent pour une grande part de l’allocation efficace de ses ressources, y compris de ses ressources humaines. Lorsque pour diverses raisons, la moitié de la population d’un pays ne peut participer pleinement à la création de richesses, c’est l’économie entière qui en pâtit.