Résumé étude 2005
Cette étude d’impact, menée au cours du mois de mars 2005, avait pour objet de mesurer la progression des bénéficiaires des services de Micro-Finance fournis par l’association malgache Crédit-Epargne-Formation (C-E-FOR). La méthode utilisée est celle dite de « différence » : comparaison de la situation des Emprunteurs avant et après l’offre des services de C-E-FOR.
Les résultats obtenus indiquent que dans le domaine de l’impact financier, 93% des emprunteurs connaissent une croissance de leurs revenus et de leur bénéfice net. Le taux de croissance moyen du bénéfice net est supérieur à 100 % et celui des revenus supérieur à 95% (hors inflation ; 13,8% en 2004). Seuls 7% des emprunteurs ont connu une stagnation ou une chute de leurs revenus. Il est très difficile d’identifier avec certitude des facteurs favorisant la réussite ou l’échec et, sur ce point, l’étude n’offre que des pistes de réflexion.
L’impact social des services financiers et non financiers de C-E-FOR est également mis en évidence par l’étude. Les plus fortes progressions identifiées concernent les domaines de l’éducation et l’alimentation.
Enfin, la perception de l’impact par les emprunteurs est globalement positive, puisque 76% d’entreeux
estiment que leur situation économique et sociale s’est améliorée.
INTRODUCTION 2010
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une série d’étude d’impact que CEFOR effectue régulièrement tous les trois ans depuis 2005. Elle a, par ailleurs, pour objectif de permettre à l’institution de microfinance CEFOR de mieux connaître l’impact de ses services financiers et non financiers auprès de ses clients/partenaires.
Les informations contenues dans ce rapport sont propriétés de CEFOR et doivent être respectées comme telle, et elles n’ont pas vocation à être reproduites ou servir de référence dans des travaux de réflexions d’ordre général ou spécifiques sur les problématiques de la microfinance.
Le document de rapport de l’étude se subdivise globalement en deux grandes parties. La première présente l’étude dans ses objectifs et les grandes lignes méthodologiques et démarches adoptées. Pour sa part, la deuxième partie aborde l’analyse des résultats de l’étude en ce qui concerne les impacts économiques et sociaux des interventions de CEFOR sous différents angles.
Enfin, il mérite de signaler que cette étude a été réalisée du mois de juillet au mois d’octobre 2010 (phase enquête y compris), alors que le pays vit encore dans une situation de crise socio politique qui aura duré bientôt deux ans.
